Pour adresser une demande à la Farac, cliquez sur le bouton ci-dessous pour envoyer votre message.

JUSQU'AU BOUT DE LA RÉSISTANCE

Mémoire

Editions STOCK, 520 pages, 1998

Cet ouvrage collectif a été réalisé par la Fédération nationale des déportés et internés de la Résistance, l’Union nationale des associations de déportés internés et familles de disparus et par l’écrivain Bernard FILLAIRE qui en a assuré la mise en pages et la présentation.
Le Président de la République, Monsieur Jacques CHIRAC, y a rédigé la préface.

De très beaux dessins de Dominique BECCARIA donnent plus d’émotion encore à la lecture de ces pages.

L’originalité du livre est dans la succession des témoignages des rescapés classés dans l’ordre chronologique des épreuves qu’ils ont dû subir à la suite de leur engagement dans la Résistance. Les 25 chapitres se succèdent, depuis « Les racines de la Résistance » jusqu’ « Après les retours », en passant par toutes les phases de leur calvaire et la présence constante de la mort, de toutes les formes de l’élimination physique et de la dégradation morale. 33 annexes qui sont autant de témoignages inédits viennent compléter l’ouvrage.

On lit ce livre avec une émotion profonde, un peu à la manière d’un album de famille pieusement rangé parmi les objets précieux de la génération précédente.

On découvre ainsi des personnages - ils sont 50 à témoigner - que l’on connaissait vaguement, dont on nous avait dit qu’ils avaient fait des choses étonnantes. L’intérêt de l’ouvrage est justement de nous les faire revivre à la manière de ces photos en sépia. Mais la différence, capitale, avec l’album de famille, c’est qu’il ne s’agit pas ici de souvenirs de jours heureux, mais de la dramatique et sinistre histoire des déportés et du monde de la mort lente.

Les témoins de « Jusqu’au bout de la Résistance » crient un immense NON. Comme le rappelle le Président de la République, « ils furent emportés dans la plus grande entreprise de déshumanisation de tous les temps, quand ils eurent fait l’expérience radicale, indicible, de la nullité de l’être, c’est ce « non » auquel ils se raccrochèrent.

  •  

  •